D’où vient la tradition d’offrir et de partager du chocolat à Noël ?

Moment de l’année chéri des gourmets, la période de Noël annonce chaque année l’incontournable tradition des chocolats. Du pied de sapin à la table, en tablettes, sous forme de bûche pâtissière ou caché dans un calendrier de l’Avent, le chocolat se décline en mille délices qui réchauffent le cœur et charment les papilles des petits et des grands. Si cette coutume est aujourd’hui ancrée dans nos mœurs, elle est le fruit d’un long chemin parcouru à travers les siècles, et son histoire est empreinte de souvenirs d’une époque lointaine. 

Le chocolat, symbole de noblesse

Découverte dans l’Antiquité par les peuples précolombiens (Aztèques, Toltèques, Mayas…) en Méso-Amérique, la fève de cacao occupe une place centrale dans ces civilisations. Ses qualités nutritionnelles et ses bienfaits pour la santé en font une denrée très précieuse à laquelle ces peuples vouent un véritable culte et qui sera même utilisée comme monnaie. 

 

A partir de la colonisation de l’Amérique, la recette du chocolat Aztèque voyage pour conquérir les pays d’Europe, qui tombent progressivement amoureux de ce mets savoureux et nutritif. Autour des XVIème et XVIIème siècles, le chocolat est un produit rare et précieux qui est réservé aux élites. 

 

S’il est désormais démocratisé et accessible à tous, il n’a pas pour autant perdu ses titres de noblesse. Depuis, étudié, décliné et façonné par des artisans chocolatiers à la manière d’un métal précieux, le chocolat est plus que jamais un symbole de luxe et de sophistication qui fait partie des plaisirs exceptionnels que l’on aime s’accorder à Noël. 

La tradition du calendrier de l’Avent

L’histoire du calendrier de l’Avent prend ses racines au Vème siècle, lorsque le clergé ordonna trois jours de jeûne par semaine pendant la période qui précède l’avènement de Jésus Christ. Le latin “adventus” signifiant “avènement” donna à cette période de l’année le nom d’Avent. 

 

Au gré de l’histoire, l’Avent devient dans l’inconscient collectif synonyme de l’arrivée imminente de Noël. Pour faire patienter les enfants durant ces 24 jours, les familles protestantes leur donnaient chaque matin un triptyque à ouvrir comme une petite fenêtre pour y découvrir une image religieuse. 

 

Ces petites fenêtres ont évolué et cachent aujourd’hui de délicieux chocolats dans nos calendriers de l’Avent, qu’il est devenu difficile pour certains de faire durer jusqu’à Noël !

L’histoire de la bûche de Noël

Au Moyen-Age, le solstice d’hiver annonçait l’arrivée de la saison la plus rude de l’année. Pour s’y préparer, les foyers faisaient brûler une seule bûche de bois dans l’âtre de la cheminée pendant le plus longtemps possible afin de faire durer leurs réserves jusqu’au retour des beaux jours. Selon les croyances catholiques de l’époque, une bûche qui se consumait en moins de trois jours était un mauvais présage. 

 

Peu à peu, les appareils de chauffage se sont modernisés et cette habitude est devenue de moins en moins nécessaire au sein des familles. Toutefois, “la bûche” étant déjà ancrée dans la culture, celle-ci troqua sa place dans la cheminée pour une place décorative, et sa fonction essentielle pour une signification plus symbolique. 

 

A l’arrivée du chocolat en Europe autour du XVIème siècle, ce dernier connaît un grand succès pour ses qualités gustatives et quelque temps après, il est façonné de façon à imiter l’écorce du bois dans un dessert emblématique : c’est la naissance de la bûche de Noël. Aujourd’hui, si elle revêt des aspects bien variés avec des recettes glacées et fruitées, la traditionnelle bûche au chocolat ne compte pas céder sa place sur le trône des desserts de fêtes. 

La Saint Nicolas

Si la tradition s’est étiolée au fil du temps, la nuit du 5 au 6 décembre est toujours marquée par la Saint Nicolas, notamment dans plusieurs pays d’Europe de l’Est et au nord de la France. 

Durant cette nuit ou la journée qui la suit, Saint Nicolas, figure d’un vieil homme barbu et bienveillant autrement appelé Nicolas de Myre, vient récompenser les enfants sages en leur offrant de bons chocolats et autres friandises. A ses côtés, le sinistre Père Fouettard est chargé de punir les enfants turbulents, mais cette partie de la tradition est bien souvent occultée pour ne garder que le plaisir de recevoir des sucreries. 

 

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